Renforcer la capacité des populations locales à la production de plants pour la restauration de sites dégradés

En Nouvelle-Calédonie, les incendies, l’exploitation minière et l’exploitation du bois ont réduit la surface des forêts de 60 %, entraînant des problèmes d’approvisionnement en eau, d’érosion des sols et de sédimentation du lagon – véritable garde-manger des populations locales. Les autorités publiques se mobilisent pour financer des projets de revégétalisation des zones les plus dégradées, et imposer aux compagnies minières de restaurer leurs exploitations. Les populations les plus touchées par les dégradations sont aussi les plus désireuses et les plus capables d’agir sur leur environnement, mais elles n’ont pas accès aux formations leur permettant d’acquérir les compétences techniques nécessaires. Avec le projet BEST, Noé a souhaité développer des filières économiques “vertes” en formant les communautés locales à la restauration écologique et en leur proposant un outil simple d’utilisation pour apprendre à récolter et produire chez eux des plantes d’espèces pionnières, destinés aux projets de restauration écologique.